Quoi de neuf à Gagnoa ?

Une médiathèque en devenir...

 

Prévue pour être bâtie sur un terrain de 4 hectares, la Médiathèque en projet remporte ainsi le soutien de l’écrivain Sylvain Takoué, dont l’idée de la fondation mémorielle, converge avec cette future Médiathèque. Il s’agira donc pour lui de contribuer à donner vie à ce fleuron culturel dont la réalisation sera un pas de géant posé dans le secteur culturel en Côte d’Ivoire.

Avec cette Médiathèque grandeur-nature, c’est un vide que son initiateur, le Pr Léandre Sahiri, envisage de combler véritablement, quant au manque d’une infrastructure viable, de ce type à Gagnoa. Ceci, pour rapprocher les outils de connaissances, à savoir le livre et les mémoires du vécu, des populations de cette localité, mais aussi celles d’ailleurs.

En participant, à cet égard, à cette œuvre monumentale, au côté de son compatriote, l’écrivain et éditeur Léandre Sahiri qui est le promoteur dudit projet, l’écrivain Sylvain Takoué exprime son intérêt de voir ce rêve devenir réalité.

D’autant plus que la future Médiathèque, actuellement en chantier, s’implante dans un secteur d’activité, à savoir la Littérature (c’est-à-dire les livres) et l’Histoire (c’est-à-dire le Musée), qui reste à promouvoir à grande échelle dans la société ivoirienne. Ce qui fera, à coup sûr, de Gagnoa, un grand carrefour culturel, de rencontres et de partage des savoirs.

Le projet est donc fortement d’actualité et reste un grand moyen de rapprochement des peuples avec l’intérêt culturel qu’il porte. Sans oublier qu’ainsi réalisé, comme l’indique le Pr Léandre Sahiri lui-même, ce projet de Médiathèque sera bien parti pour lutter durablement contre le chômage-jeunes, puisque ce sont des centaines d’emplois directs et indirects, qu’il générera à Gagnoa.


Une correspondance particulière de Firmin Bodoa

https://ivoirebusiness.net/articles/gagnoa-culture-la-mediatheque-de-gagnoa-un-projet-deja-en-chantier

Professeur Sahiri

Je suis Léandre Katouho Sahiri à l’état-civil. Je dois mon prénom Léandre au père Castanchois de la Mission catholique Sainte Anne de Gagnoa. Située dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire, Gagnoa est ma ville natale. Mais, je me considère, avant tout, comme un citoyen du monde.

Ma mère, descendante du patriarche Gnali Kossougou des Kahidjués, était une virtuose dans l’art de la chanson traditionnelle. Mon père était un modeste ouvrier du bâtiment et il aimait bien se dire, avec humour, « maître-maçon ».

 

À qui je m'adresse : À tous les artistes du continent et à sa disapora.

Tous ceux qui ont la passion de l'écriture osant ou n'osant pas l'exprimer. À ceux qui pensent ne pas aimer lire, ceux qui veulent apprendre

 

Localisation : Paris, Londres, Gagnoa

Quand : Février 2025 pour le prochain événement (à confirmer)

 

En fait, mon père était un polyglotte, un intellectuel sans diplôme, un conteur de talent, un philosophe au sens noble de ce terme. Il aimait les voyages et avait beaucoup voyagé. C’est à l’aube de mes dix ans que naquit, en moi, la passion dévorante pour la lecture, et peu après pour l’écriture, grâce à feu mon oncle Opély Arsène Koukougnon, un instituteur remarquable qui m’a très tôt permis d’avoir contact avec les livres et d’aimer le savoir. Je lui dois mon parcours d’écrivain, commencé depuis l’âge de 15 ans. Je lui dois sans doute aussi ma vocation d’enseignant.

 

Je suis un passionné de la vie, de la littérature et de la politique. Je suis intéressé spécifiquement par le symbolisme, par les idées et œuvres avant-gardistes, par la promotion des valeurs et relations humaines, par les interactions sociales et les connections multiculturelles… Je me considère comme un écrivain engagé. Et, en tant qu’écrivain engagé, je m’emploie, par mes écrits, à dénoncer et à combattre, de toute mon énergie, l’injustice et ses corollaires, notamment : la violence, l’ignorance, le mensonge et l’égoïsme, etc.Je suis affamé de justice. Vous savez, j’ai été très tôt confronté à l’injustice. Et puis, en raison de mon engagement politique et syndical, entre autres, j’ai été contraint à l’exil politique en France, en 1987. Injustement. Je ressens toujours au plus profond de moi-même n’importe quelle injustice commise contre n’importe qui, où que ce soit chez nous ou ailleurs dans le monde. Je puis tout pardonner, excepté l’injustice.Depuis quelques temps, j’ai mis l’enseignement en stand-bail, en vue de consacrer plus de temps à moi-même, à ma famille et pour m’adonner beaucoup plus singulièrement à l’écriture, à l’édition et à la communication.